dimanche 5 mai 2013

L'œil de l’être humain...définition...construction..et plus..


L'œil de l’être humain:


définition:


L'œil humain est l'organe de la vision de l'être humain ; il lui permet de capter lalumière, pour ensuite l'analyser et interagir avec son environnement. L'œil humain permet de distinguer les formes et les couleurs.
L'un des grands défis de la technologie sera de fabriquer des yeux électroniques, capables d'égaler voire de dépasser les aptitudes des yeux du monde vivant pour, par exemple, remplacer l'œil d'une personne accidentée.
La science qui étudie l'œil s'appelle l'ophtalmologie.....


les construction de l'œil:

La couleur de l'iris dépend des caractères génétiquement transmis.
Comme les empreintes digitales, l'iris est caractéristique de chaque individu. Actuellement des techniques de reconnaissance par l'iris sont développées.

L'arrivée des ordinateurs à très haute vitesse d'exécution permet le développement de la biométrie qui met en œuvre des techniques s'appuyant sur des caractéristiques quasiment immuables. Celle basée sur la reconnaissance de l'iris est d'une excellente fiabilité : notre iris est unique et extrêmement complexe ; le pourcentage de modification de l'iris est très faible car il est très stable dans le temps et n'est pas souvent sujet à accident.
On peut distinguer jusqu'à 244 points de comparaison, et le taux d'erreur des dispositifs de reconnaissance est, actuellement, proche de 0 %.
Le système est basé sur l'utilisation d'une caméra qui scannérise la forme de l'iris avec suffisamment de précision pour pouvoir la comparer avec celles enregistrées dans sa banque de données.

Certaines personnes ont des iris dépigmentés, c'est l'albinisme.
Chez les humains, l'albinisme affecte 1 individu sur 20 000, alors que chez les animaux la proportion est de 1 sur 100 000. La couleur de l'iris est régie par des gènes qui ont pour rôle de fabriquer des pigments. Chez certains membres d'une espèce, les gènes de la coloration ne sont pas fonctionnels, les pigments ne sont pas synthétisés par les cellules spécialisées, les mélanocytes. Les albinos sont extrêmement sensibles aux lumières naturelle et artificielle. De plus, ils souffrent souvent de troubles de la vue ; de gravité variable, ceux-ci vont parfois jusqu'à la cécité. Les albinos sont tous atteints d'intolérance excessive à la lumière, ou photophobie, car leur iris décoloré ne supporte pas les radiations lumineuses intenses. Si leurs yeux sont rouges, c'est parce que leur iris et leur choroïde, totalement dépigmentés, laissent paraître les vaisseaux sanguins des yeux.

L'iris est innervé par des fibres du système nerveux qui activent les muscles dilatateurs et sphincters (muscles annulaires).
Son diamètre en lumière normale est de 3 à 6 mm, mais peut varier dans certaines conditions. L'augmentation du diamètre de la pupille s'observe dans l'obscurité ; lors de l'excitation d'un nerf sensitif (ouïe, vue, odorat), de coma ou de mort et chez les diabétiques, les épileptiques, chez les usagers de cocaïne.
Une diminution du diamètre de la pupille accompagne souvent un excès de lumière, un clignement d'œil, un passage de la vision de loin à la vision de près et également chez les usagers de dérivés morphiniques ou de haschich.


les mécanisme de vision:


Structure et composition de l'oeil

La lumière émise par le soleil  constitue un spectre de l’infrarouge aux ultraviolets. On appelle la lumière visible la partie du spectre électromagnétique que notre œil est capable de transformer en influx nerveux.

La lumière entre dans l’œil  par la cornée, l’iris régule le flux lumineux via la pupille, le cristallin quant à lui permet d’avoir une vision nette. Ensuite a lumière traverse le corps vitré pour atteindre la rétine endroit où se forme l’image.

La rétine est constituée de cellules photoréceptives qui transforment le signal lumineux en influx nerveux.
La rétine est composée d’environ 100 millions de cellules bâtonnets et d’environ 5 millions de cônes.

Les bâtonnets se trouvent à la périphérie et possèdent une très grande sensibilité à la lumière (vision de nuit dite scotopique). Les bâtonnets permettent une vision sans perception des détails car  plusieurs cellules sont connectées à une seule fibre optique. Les bâtonnets sont tous identiques et permettent une vision achromatique. Ces cellules photoréceptrices sont constituées d’une chromoprotéine : la rhodopsine (qui constitue le pourpre rétinien). En présence de lumière la rhodopsine blanchit d’où l’insensibilité à la lumière.

Les cônes se trouvent essentiellement dans la fovéa et constituent les seules cellules photoréceptrices à ce niveau. Chaque cône est connecté à plusieurs fibres optiques ce qui permet une très bonne perception des détails. On distingue 3 classes de cônes selon les pigments qui les constituent, qui ont une sensibilité différente en fonction des longueurs d’ondes.

Ainsi, il y a les cellules contenant de l’érythrolabe sensibles au rouge (cône L), de la chloroblaste sensibles au vert (cône M), de la cyanolabe sensibles au bleu (cône S). Les informations transmises par les cônes permettent une vision chromatique (en couleur) par addition des trois couleurs perçues on dit donc que la vision est trichromate. Les cônes permettent une vision diurne c’est-à-dire le jour.

Ces deux types de photorécepteurs sont complémentaires et transmettent aux cellules ganglionnaires qui, par l’intermédiaire du nerf optique transmettent au cerveau l'image formée sur la rétine.



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