samedi 4 mai 2013

mésothéliome de la plèvre...définition.. etaps de mal.. plus

mésothéliome de la plèvre:


définition:


Le mésothéliome est une forme rare et virulente de cancer des surfaces mésothéliales qui affecte le revêtement des poumons (la plèvre), de la cavité abdominale (le péritoine) ou l'enveloppe du cœur (le péricarde). Le mésothéliome pulmonaire est causée par l'exposition à des fibres minérales (comme l’amiante, ou l'érionite1).
Les études actuelles ne permettent pas d'affirmer la relation entre l'exposition à l'amiante et le développement d'un mésothéliome péritonéal même si les dernières données apparaissent l'établir, en particulier chez l'homme2.
Certains individus y ont été exposés sur leur lieu de travail, tandis que d’autres ont été exposés secondairement par des membres de la famille qui, à leur insu, ont ramené des fibres à la maison de leur travail dans leurs vêtements ou leurs cheveux ou sur leur peau.
Le mésothéliome est une maladie à déclaration obligatoire en France, les professionnels de santé doivent la signaler au médecin de l'Agence régionale de santé3..........


Les étapes du mésothéliome:

La connaissance des étapes de votre mésothéliome sera un facteur qui permettra d'aider votre médecin à formuler un plan de traitement. La classification la plus définitive et la plus largement utilisée est le système International de classification TGM pour mésothéliome pleural malin diffus, aussi a appelé Système international du groupe intéressé au mésothéliome (International Mesothelioma Interest Group System). Ce système prend en considération la tumeur primaire (T), les ganglions lymphatiques (G) et les métastases (M). Il n'y a aucun système de classification établi pour le mésothéliome péritonéal. Les patients péritonéaux peuvent être classés d'après le système TGM général pour le cancer, ou sur la charge tumorale présente (c.-à-d., imperceptiblement volumineux, modérément volumineux, etc.). Le système TGM est très poussé et difficile à interpréter par les profanes, ce qui suit en est une version simplifiée. L'Étape I est la plus précoce; L'Étape IV la plus avancée.

Étape I

Le mésothéliome implique la plèvre droite ou gauche et peut aussi s’étendre au poumon, au péricarde ou au diaphragme du même côté. Les ganglions ne sont pas impliqués.

Étape II

Le mésothéliome s'étend à la plèvre d'un côté aux ganglions lymphatiques proches du poumon du même côté. Il a aussi pu s'étendre au poumon, au péricarde ou au diaphragme du même côté.

Étape III

Le mésothéliome envahit la paroi thoracique, les muscle, les côtes, le coeur, l'oesophage ou d'autres organes dans la poitrine du même côté avec ou sans extension aux ganglions lymphatiques du même côté que la tumeur primaire.

Étape IV

Le mésothéliome s'étend aux ganglions lymphatiques dans la poitrine du côté opposé à la tumeur primaire, ou s’étend à la plèvre ou au poumon du côté opposé, ou s’étend directement aux organes de la cavité abdominale ou au cou. Toutes métastases distantes est incluse dans cette étape.

traitement:

Le mésothéliome est un cancer difficile à traiter et le traitement n'est toujours pas bien codifié. Néanmoins au stade IA (précoce), on observe parfois de longues survies après utilisation de la chimiothérapie (gemcitabine) ou de la chirurgie ou encore de l'interféron gamma ou de l'interleukine 2.

La chirurgie s'adresse à des cas parfaitement sélectionnés et repose sur la pleuropneumonectomie qui associe ablation de la plèvre et du poumon sous-jacent ; la radiothérapie est généralement associée à cet acte chirurgical.

effet indésirable:

L'intervention chirurgicale va généralement nécessiter une rééducation respiratoire pour permettre au patient de retrouver une capacité respiratoire suffisante.


Les médicaments de la chimiothérapie ont en commun d'entraîner certains effets secondaires, plus ou moins accentués selon les produits. Ils régressent avec l'arrêt des produits, mais peuvent être prévenus ou corrigés lors de leur apparition :

• les nausées et vomissements : redoutés par les malades, ils sont heureusement aujourd'hui moins intenses grâce aux médicaments utilisés et à l'action préventive d'antiémétiques puissants (médicaments qui empêchent les vomissements).
• la diarrhée : il faut boire abondamment eau, thé, bouillon ou des boissons gazeuses pour éviter tout risque de déshydratation. En cas de persistance, des médicaments antidiarrhéiques peuvent être prescrits.
 la constipation : assez fréquente, elle est liée à la chimiothérapie, aux médicaments antiémétiques ou encore à l'inactivité physique. Elle sera soulagée par un traitement spécifique.
• les aphtes : relativement rares, ils varient selon les protocoles de chimiothérapie utilisés. On parle aussi de "mucite buccale". Ils seront prévenus par des bains de bouche après les repas. Lorsqu'ils sont nombreux, ils peuvent être la conséquence d'une diminution du nombre de globules blancs, dont le taux doit alors être contrôlé par une prise de sang.
• la chute de cheveux ou alopécie : elle est fréquente mais pas systématique. Elle est le plus souvent progressive, démarrant 2 à 3 semaines après la première perfusion. Elle est temporaire, les cheveux repoussant toujours à la fin de la chimiothérapie. Selon les médicaments utilisés, on peut proposer le port d'un casque réfrigérant pendant la séance de chimiothérapie, mais il faut savoir que son efficacité est variable.
• la diminution de certains globules blancs : le nombre des polynucléaires neutrophiles diminue souvent (neutropénie). Généralement de courte durée, cette diminution est sans conséquence. Cependant, une surveillance par prises de sang régulières est effectuée. En cas de chute trop importante (aplasie), la malade court alors un risque d'infection.
• la diminution des globules rouges : appelée aussi anémie, elle peut survenir en fin de traitement. Elle peut être responsable d'une fatigue importante. la diminution des plaquettes ou thrombopénie : elle entraîne un risque d'hémorragie en cas de coupure accidentelle, car les plaquettes permettent la coagulation du sang.
• la fatigue : c'est un effet secondaire fréquent de la chimiothérapie. La fatigue est en réalité liée à plusieurs facteurs : la maladie elle-même, les traitements associés entre eux, la baisse des globules rouges lors de la chimiothérapie, mais aussi le stress et l'angoisse.
• une irrégularité des règles, voire même leur arrêt : c'est une complication assez fréquente de la chimiothérapie, chez la femme non ménopausée. Cet arrêt est transitoire et les règles réapparaissent généralement dans les mois qui suivent l'arrêt du traitement.

La détresse psychologique qui peut accompagner votre maladie est aujourd'hui mieux comprise et considérée. Pour mieux vivre avec sa maladie, il est essentiel d'avoir des explications et des informations pour comprendre. L'équipe soignante, les médecins psychiatres ou les psychologues sont à même d'apporter au malade une aide morale précieuse. Il est important d'établir une bonne relation avec le médecin, le conjoint et les proches pour conserver un équilibre psychologique. Les associations de patients sont également très utiles car elles permettent de rencontrer des personnes ayant vécu les mêmes expériences et qui peuvent donc donner des conseils avisés.

images:


image descriptif pour l'effet misérable de cette maladie:


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