les qualités d'eau statistiques chiffrée:
généralement:
La qualité de l'eau est caractérisée du point de vue physico-chimique, biologique et hydromorphologique (dans le cadre de laDirective-cadre sur l'eau, norme européenne). Ce concept est utilisé pour l'eau potable ou certains usages domestiques et/ou industriels nécessitant une eau aux caractéristiques particulières (déminéralisée par exemple).
L’eau est aujourd’hui la denrée alimentaire la plus fortement réglementée.....
Une responsabilité partagée
Au Canada, la salubrité des approvisionnements en eau potable est une responsabilité partagée entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux et les administrations municipales. L'offre d'une eau potable saine au public relève généralement de la responsabilité des provinces et territoires, alors que les municipalités supervisent habituellement les activités quotidiennes des installations de traitement.
Le Bureau de la qualité de l'eau et de la santé de Santé Canada exerce un leadership en matière de sciences et de recherche. Son mandat et son expertise visent la protection da la santé des Canadiennes et des Canadiens grâce à la rédaction desRecommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada en partenariat avec les représentants des provinces et territoires. Ces recommandations sont utilisées par toutes les administrations canadiennes et constituent la base pour l'établissement des exigences concernant la qualité de l'eau potable pour tous les Canadiens.
Santé Canada est reconnu comme centre de collaboration de l'Organisation mondiale de la Santé et de l'Organisation panaméricaine de la santé (OMS/OPS) pour la qualité de l'eau. Le Ministère prend part à l'élaboration des lignes directrices de l'OMS sur l'eau potable. En outre, le Bureau travaille en étroite collaboration et échange de l'information avec d'autres organismes gouvernementaux, comme l'Environmental Protection Agency des États-Unis- disponible en anglais seulement
Recommandations pour la qualité de l'eau potable
Pour savoir si leur programme de gestion de l'eau potable fonctionne, les autorités en place doivent avoir des points de repère pour la qualité de l'eau, lesquels sont présentés sous la forme de Recommandations pour la qualité de l'eau potable. Grâce à ces recommandations, l'eau potable peut être analysée à divers points de son parcours pour vérifier si elle peut être bue sans danger. Les Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada sont établies par le Comité fédéral-provincial-territorial sur l'eau potable et publiées par Santé Canada.
Les recommandations établies pour certains contaminants particuliers, comme l'E. coli qui indique la présence d'agents pathogènes microbiologiques, sont très claires et ne devraient jamais être outrepassées, car les personnes tombent malades peu de temps après avoir bu de l'eau contaminée. D'autres recommandations, comme beaucoup de celles pour des contaminants chimiques, sont fondées sur les meilleures données scientifiques accessibles en la matière et donnent une bonne indication des effets sur la santé qui pourraient affecter des personnes consommant pendant des décennies de grandes quantités de ce contaminant dans l'eau potable.
Les nitrates
Résidus de la vie végétale, animale et humaine, les nitrates sont présents dans le sol à l’état naturel. Mais ils sont surtout présents en forte concentration dans les lisiers et certains engrais minéraux.
La norme européenne (50 mg/l) a été fixée en fonction des risques encourus par les catégories de population les plus vulnérables (nourrissons et femmes enceintes), sur la base des recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Les agences régionales de santé doivent assurer l’information des populations en cas de dépassement des 50 mg/l.
Les pesticides ou produits phytosanitaires
Ces substances chimiques (plus de 300 types dénombrés à ce jour) sont destinées à protéger les végétaux contre les insectes, les champignons ou les adventices, et peuvent pénétrer dans le sol pour atteindre les eaux souterraines ou se déverser directement dans les cours d’eau.
Dans les eaux destinées à la consommation humaine, la norme fixe à 0,1 µg/l la limite de qualité pour chaque type de pesticide et à 0,5 µg/l la limite de qualité pour la concentration totale en pesticides.
La qualité microbiologique
Les normes en vigueur imposent un contrôle strict des germes présents, sachant que certains se trouvent naturellement dans l’intestin de l’homme et des mammifères. Les traitements de clarification et de désinfection permettent de les éliminer efficacement.
Le chlore
Le chlore est un désinfectant utilisé pour l’élimination des germes pathogènes et pour la sécurité sanitaire du transport de l’eau dans les canalisations.
Le chlore utilisé dans l’eau potable ne présente aucun risque sur le plan sanitaire lorsque l’eau potable est de bonne qualité. Pour le confort et l’agrément du consommateur, une teneur en « chlore libre résiduel » limitée est souhaitable.
Le calcaire
La nature géologique des sols traversés par l’eau modifie sa dureté en fonction de sa teneur en calcaire.
Les désagréments sont principalement de l’ordre du confort : entartrage des tuyauteries, sécheresse de la peau causés les eaux dites « dures » (riches en calcaire).
Le plomb
Le plomb est rarement à l’état naturel dans l’eau. En revanche, certaines canalisations des réseaux de distribution et des réseaux intérieurs d’immeubles anciens sont encore en plomb.
La qualité de l’eau, son acidité, sa dureté sa température et son temps de contact avec la canalisation peuvent provoquer une corrosion plus ou moins importante entraînant la dissolution du plomb dans l’eau. Pour cette raison, l’utilisation des canalisations en plomb est aujourd’hui interdite
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